Chapitre 2: L'origine de la Peur

La peur psychologique n'a rien à voir avec la peur que l'on peut ressentie face un danger concret . Elle se présente sous une multitude de formes: Malaise, inquiétude, phobie, anxiété, nervosité, tension, appréhension. Ces types de peur concernent toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d'arriver. La peur a bien-sur des causes (une perte, un échec des blessures) mais en fait toute peur revient à la peur qu'a l'ego de la mort (pas la mort physique mais la peur que l'ego ne meure). Même le besoin compulsif de vouloir avoir raison et de vouloir donner tord à l'autre est du à cette peur qu'a l'ego de mourir. Lorsque nous nous serons dés-identifier de notre mental, avoir tord ou raison n'aura aucun impact.

A méditer:

Prenons conscience que le moment présent est toujours uniquement ce que nous avons. Tandis qu'auparavant nous habitions le temps et accordions que de petites visites à l'instant présent, faisons du maintenant le lieu de notre résidence principale et accordons de brèves visites au passé et au futur que lorsque nous devons affronter les aspects pratique de nos vies. Disons toujours oui au moment présent.

Mettre fin à l'illusion qui est le temps: Plus nous sommes accès sur le temps (le passé et le futur) plus nous ratons le présent (la chose la plus précieuse). La vie c'est maintenant. Rien ne c'est jamais produit dans le passé, cela c'est produit dans le présent (mais dans un autre présent). Rien ne se produira dans le futur, cela se produira dans le présent.

Accéder au pouvoir du moment présent: Soyons présent entant qu'observateur de notre mental, de nos pensées, de nos émotions et de nos réactions dans diverses situations. Accordons au moins autant d'attentions à nos réactions qu'à la situation ou qu'à la personne qui nous fait réagir. Remarquons la répétitivité avec laquelle notre attention se fixe sur le passé ou le futur sans juger ou analyser ce que nous observons. Regardons la pensée et l'émotion, surveillons la réaction sans en faire une problématique. Nous sentirons alors quelque chose de plus puissant que le sujet d'observation, la présence calme qui observe derrière le contenu du mental, le témoin silencieux. S'identifier au mental (ego) c'est lui donner de l'énergie, l'observer c'est lui enlever de l'énergie et cette énergie économisée se transforme en présence.

- Maintenir son attention dans le moment présent n'empêche pas d'être conscient du temps à la périphérie, et de ce servie du temps horloge mais libéré du temps psychologique. Pour se défaire du temps psychologique, nous devons apprendre à utiliser le temps dans les aspect pratique de la vie (temps horloge), mais revenons immédiatement à la conscience du moment présent quand les choses d'ordre pratique sont réglées. Ce cette façon il n'y aura aucune accumulation du temps psychologique qui est l'identification au passé et la perpétuelle projection compulsive dans le futur. Si dans la vie nous nous donnons un objectif à atteindre et travaillons pour l'atteindre, nous nous servons du temps horloge, conscient de la direction que nous voulons  prendre, mais nous honorons le pas que nous faisons dans le moment présent et lui accordons notre attention la plus totale. Si nous sommes trop accès sur l’objectif car à travers lui nous recherchons notre bonheur ou notre satisfaction, nous n'honorons plus le présent et celui ci se réduit à un tremplin pour le futur  sans valeur. Le temps horloge se transforme en temps psychologique et cela devient un besoin obsessionnel d'arriver quelque part, d'atteindre quelque chose. Nous ne sommes plus dans l'instant présent.

- Sans présence le passé se perpétue de lui même. La qualité de notre conscience dans le moment présent façonne notre futur qui lui même ne pourra être vécu que comme le moment présent. C'est la qualité de notre conscience à ce moment ci détermine le  futur, qu'est ce qui détermine la qualité de notre conscience ? Notre degré de présence. Par conséquent le seul domaine à partir duquel le véritable changement peut s'opérer et ou le passé peut se dissoudre, est le présent.